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21 juillet 2007

Notre-Dame de Paris

Notre-Dame de Paris n'est pas la plus grande des cathédrales françaises, mais elle est indiscutablement une des plus remarquables qu'ait produites l'architecture gothique en France et fut lors de son achèvement la plus grande cathédrale de la chrétienté. Ce chef-d’œuvre, l’un des symboles les plus connus de la capitale française, est situé à l’extrémité de l’île de la Cité, centre historique de la ville, tout près des berges de la Seine. Sa façade occidentale domine le parvis Notre-Dame - place Jean-Paul II. Une plaque de bronze incrustée dans le sol sert de point zéro de toutes les distances des routes à partir de Paris.

La construction s’étant étendue sur de nombreuses décennies, le style n’est pas d’une uniformité totale ; elle possède ainsi des caractères du gothique primitif (voûtes sexpartites de la nef) et du gothique rayonnant : on remarque particulièrement l’audace des arcs-boutants du chœur. Sa façade occidentale est un chef-d’œuvre d'équilibre architectural.

Après la tourmente révolutionnaire, la cathédrale a subi une restauration importante et parfois controversée par le grand architecte Viollet-le-Duc, qui y a incorporé des éléments et des motifs que le monument légué par le Moyen Âge n'avait jamais possédés.

La première cathédrale de Paris date de la deuxième moitié du IVe siècle. Elle se trouvait à l'ouest de l'édifice actuel ; sa façade mesurait 36 mètres et sa longueur était de 70 mètres. Des rangées de colonnes de marbre séparaient cinq nefs. L'édifice était orné de mosaïques. La présence d'un baptistère est attestée avant 451.

  • La construction, commencée sous le règne de Louis VII par l'évêque Maurice de Sully, a duré de 1163 à 1345. À cette époque, Paris n'était qu'un évêché, suffragant de l'archevêque de Sens.

  • C'est ici que Napoléon Ier se sacra empereur des Français, en présence du pape Pie VII, le 2 décembre 1804.

  • Elle fut restaurée (et quelque peu remaniée, par exemple la rose sud est pivotée de quinze degrés afin de la faire reposer sur un axe vertical) au XIXe siècle par Viollet-le-Duc,

Juste au niveau surplombant les trois portails, on observe la galerie des Rois de Juda (et non pas des rois de France). Ces reconstitutions sont l'œuvre de Viollet-le-Duc (il s’y est d’ailleurs lui-même représenté) et les fragments originaux peuvent être observés au musée du Moyen Âge à l’hôtel de Cluny à Paris.

Sa rosace du bras sud du transept, une des plus grandes d’Europe, mesure 12 mètres de diamètre.

Notre-Dame de Paris est, avec plus de 12 millions de visiteurs par an (2005), le monument de France et peut-être d’Europe le plus visité devant la tour Eiffel. La cathédrale est connue dans le monde entier depuis plus de cinq siècles. C’est aussi le lieu de la capitale visité en tout premier lieu et en masse par les Chinois de passage à Paris.

Histoire:

Notre-Dame bien avant son achèvement est le lieu de moult événements religieux et politiques de l’histoire de France :

- Saint Louis (IX) y dépose la couronne d’épines du Christ en 1239, en attendant l’achèvement de la construction de la Sainte Chapelle. - Philippe le Bel y ouvre les premiers Etats généraux du Royaume de France en 1302, - Couronnement du jeune Roi Henri VI d’Angleterre en 1430, - Ouverture du procès de réhabilitation de Jeanne d’Arc en 1456, - Mariage de Marguerite de Valois, et de Henri de Navarre, futur Henri IV en 1572, - Bossuet y prononce l’oraison funèbre du grand Condé en 1687, - Napoléon Bonaparte s’y sacre (tout seul) empereur des Français, en présence du pape Pie VII le 2 décembre 1804, - Baptême du Roi de Rome en juin 1811. - Mariage de Napoléon III le 30 janvier 1853, - Baptême du Prince Impérial en 1856, - Messe de Te Deum, en action de grâce à Dieu, pour la fin de la deuxième guerre mondiale, le 9 mai 1945. - Funérailles nationales de : Maurice Barrès (1923), maréchal Foch (1929), maréchal Joffre (1931), président Raymond Poincaré (1934), maréchal Leclerc de Hautecloque (1947), Maréchal de Lattre de Tassigny (01/1952), Paul Claudel (02/1955), maréchal Juin (1967), général Charles de Gaulle (le 12/11/1970), abbé Pierre, né Henri Grouès, (hommage national le 26/01/07).

Structure:

Plan de la cathédrale par Viollet-le-Duc

Plan de la cathédrale par Viollet-le-Duc

Comme la plupart des cathédrales françaises, Notre-Dame de Paris a un plan en forme de croix latine.

Principales dimensions :

  • longueur : 130 mètres

  • largeur : 48 mètres

  • hauteur sous voûte : 35 mètres

  • hauteur des tours : 69 mètres

  • largeur de la façade : 40 mètres.

  • longueur du chœur: 38 mètres

  • longueur du transept: 48 mètres

La nef comporte dix travées, le chœur cinq. L’axe de celui-ci est légèrement dévié par rapport à l’axe de la nef. L’abside est semi-circulaire à cinq pans. La nef est flanquée de doubles collatéraux qui se prolongent par un double déambulatoire, le tout avec chapelle latérales (sauf sur les trois premières travées) et rayonnantes (soit 37 au total). Elle pouvait contenir jusqu’à 3000 personnes.

Construite avant le chœur, la nef relève du premier style gothique, avec voûtes sexpartites, cependant sans alternance de piles fortes et de piles faibles comme on le voit à Sens.

Une messe célébrée à l'intérieur de Notre-Dame de Paris, avec au fond la rosace sud.

Le transept, bien identifiable de l’extérieur du monument, ne fait pas saillie par rapport aux collatéraux et aux chapelles latérales. Il n’a pas de collatéraux.

L’élévation intérieure est à trois niveaux, avec grandes arcades, tribunes et fenêtres hautes.

Les façades nord et sud du transept s’ornent de magnifiques rosaces ornées de vitraux, parmi les plus grandes d’Europe (diamètre : 13 m).

Eléments architecturaux extérieurs:

Les tours:

Au fil des ans, il a été suggéré à plusieurs reprises que les plans originaux de Notre-Dame prévoyaient deux flèches qui s’élèveraient des tours. Les solides clochers auraient pu sans aucun doute supporter de telles structures. Mais ce n’est pas pour autant qu’ils étaient censés être dotés de flèches. La cathédrale d’Amiens ainsi que d’autres cathédrales suivirent le modèle de Notre-Dame et ne possèdent pas non plus de flèches (cependant, la cathédrale de Reims aurait dû en posséder, selon les plans initiaux, mais elles ne furent jamais achevées). Pendant la restauration qui eut lieu entre 1844 et 1864, l’idée des flèches fut à nouveau suggérée. Le restaurateur Viollet-le-Duc, voulant à tout prix faire échouer le projet, dessina un plan très précis de la cathédrale avec de telles flèches afin de montrer à la population le résultat cauchemardesque auquel ce projet aboutirait. Ironiquement, certains experts ont affirmé depuis, sur la base de ses plans, que Viollet-le-Duc était lui-même en faveur de ces flèches.

La galerie des rois:

À vingt mètres du sol, une série de vingt-huit personnages royaux représente les vingt-huit générations des rois de Judée qui ont précédé le Christ. Chaque statue mesure plus de trois mètres cinquante de haut. Les têtes des statues datent du XIXe siècle et sont le produit des ateliers de sculpture du restaurateur Viollet-le-Duc. En effet, les statues d’origine furent décapitées en 1793 pendant la Révolution française par les Sans-Culottes, qui, à tort, croyaient que ces statues représentaient des souverains du royaume de France. Il ne reste aujourd’hui que des fragments des statues médiévales. Les têtes originales ont été retrouvées en 1977, à l'occasion de travaux entrepris pour la rénovation de l'hôtel Moreau dans le IXe arrondissement de Paris, et sont actuellement exposées au musée de Cluny.

Le portail du Jugement Dernier:

Il s’agit du portail principal de la cathédrale. Son imagerie est saisissante. Il représente le jugement dernier – lorsque, selon la tradition chrétienne, les morts ressuscitent et sont jugés par le Christ. Sur le linteau inférieur, on peut voir les morts sortir de leurs tombes. Au-dessus, un ange utilise une balance pour peser les péchés et les vertus. Les élus sont à gauche, et à droite, poussés par des démons aux regards diaboliques, les damnés enchaînés sont menés en enfer. Sur le tympan supérieur, le Christ préside cette cour divine.
Il s’agit là d’une démonstration bien concrète de l’imagerie chrétienne développée au Moyen Âge par l'Église, qui influence alors grandement le peuple.
La scène du Jugement Dernier figure également sur de nombreuses autres cathédrales.

Le parvis:

Le parvis est la grande zone ouverte se trouvant juste devant la façade ouest. Le mot parvis vient du latin paradisius, paradis. Lorsque la cathédrale fut construite, le parvis était assez étroit. La cathédrale était située parmi d’innombrables bâtiments en bois de petite taille, telle que des maisons, boutiques et auberges. Le parvis conserva des dimensions modestes jusqu’au XVIIIe siècle, époque à laquelle l’architecte Beaufrand l’agrandit. Il fut remodelé à plusieurs reprises par la suite, notamment depuis 1960. Le kilomètre 0 des autoroutes françaises se trouve sur le parvis, à quelques mètres de l'entrée de la cathédrale.

La façade ouest:

La façade ouest est grosse, à la fois rigoureuse et linéaire, met en valeur de façon étonnante le cercle du vitrail de la rosace. De nombreux observateurs ont remarqué que l’effet général est semblable à celui d’une hostie.

Le portail de la vierge:

Ce portail est dédié à la Vierge Marie. La Vierge Marie se trouve en haut du tympan, assise à la droite du Christ; et un ange, se trouvant au-dessus d’elle, place une couronne en or sur sa tête. Notez la cannelure pointue dans le mur autour des arcs du tympan. Les bâtisseurs voulaient que ce portail soit différent des autres en l’honneur de la Vierge.

Le portail de Sainte-Anne:

Ce portail, dédié à la vie de Sainte Anne, la mère de la Vierge, est connue principalement en raison de la polémique concernant les deux personnages figurant sur le tympan. Autour d’un groupe comprenant une Vierge majestueuse tenant Jésus-Christ enfant dans ses bras et deux anges se trouvent deux personnages : un évêque et un roi. La tradition veut que ces personnages représentent l’évêque Maurice de Sully, fondateur de Notre-Dame, et Louis VII, roi de France à l’époque. Mais certains experts mettent en doute cette théorie et soutiennent que le personnage religieux est Saint Germain, évêque de Paris au VIe siècle, et que le roi est Childebert Ier, fils de Clovis. D’autres experts affirment même que ces personnages ne peuvent pas être identifiés.

Le balcon de la Vierge:

Cette statue de la Vierge consacre la totalité de la façade à la mère du Christ. Elle fut commandée par Viollet-le-Duc pour remplacer la statue originale de l’époque médiévale, sévèrement endommagée par les années et les conditions climatiques. La rosace ouest se trouvant derrière cette statue constitue une auréole magnifique. Viollet-le-Duc plaça également des statues d’Adam et Ève devant les baies de chaque côté de la rosace. Il s’agit là, d’après la plupart des experts, de l’erreur principale de Viollet-le-Duc dans une restauration qui, sinon, peut être qualifiée de remarquable. Tout semble prouver qu’aucune statue n’ait existé à cet emplacement. Les statues d’Adam et Ève auraient en fait dû être placées dans des renfoncements du mur le plus éloigné du bras sud du transept.

La rosace ouest:

Cette rosace semble énorme, mais bien qu’elle soit de dimension non négligeable, il s’agit en fait de la plus petite des trois rosaces de la cathédrale. Elle mesure neuf mètres soixante de diamètre.

Le portail de Saint-Etienne:

Cette porte se situe au niveau du bras sud du transept. Le tympan raconte la vie du premier martyr chrétien, saint Étienne, selon les actes des apôtres.

Le portail du cloître:

Ce portail se situe au niveau du bras nord du transept. Le linteau inférieur représente des scènes de l’enfance du Christ. Ces sculptures sont parmi les plus belles œuvres sculptées sur ce thème.

Le portail rouge:

Le maître d’œuvre Pierre de Montreuil construisit cette petite porte, appelée pour des raisons évidentes «le portail rouge», entre 1250 et 1270. Louis IX, mieux connu sous le nom de Saint Louis, l’avait commissionnée. Il est présentée sur le tympan à gauche de la Vierge, couronné par un ange. L’épouse de Saint Louis, Marguerite de Provence, se trouve à droite du Christ.

L’abside:

L’abside est constituée par un demi-cercle situé dans la partie la plus à l’est de la cathédrale. Elle fut bâtie durant la première phase de construction, de 1163 à 1180. Une série d’arcs-boutants admirables soutient son mur supérieur arrondi. Elle est décorée de sculptures et de panneaux représentant entre autres des épisodes de la vie de la Vierge.

Le toit:

Dans son testament, Maurice de Sully laissa la somme de cinq mille deniers pour le toit de la cathédrale, qui n’était recouvert que de matériaux temporaires jusqu’à sa mort en 1196. Le toit est recouvert de 1326 tuiles de plomb. Le poids total de ces tuiles est estimé à plus de deux tonnes.

La flèche:

La première flèche fut construite au-dessus de la croisée du transept au milieu du XIIIe siècle. Des flèches aussi hautes souffrent du vent qui plie et affaiblit leurs structures. La flèche est déformée lentement, les solides se faussent, jusqu’à l’écroulement total. La flèche d’origine fut démontée en 1786, après plus de cinq siècles d’existence. La cathédrale resta sans flèche jusqu’à la restauration dirigée par Viollet-le-Duc au milieu du XIXe siècle. Cette flèche est gardée par les statues des 12 apôtres (disposées en quatre rangées - une à chaque points cardinaux - de 3 apôtres, ceux ci étant placés les un dessous des autres). Tous sont tournés vers Paris, excepté l'un d'eux, Pierre. Celui ci ressemble étrangement à Viollet-le-Duc, l'architecte de la flèche. Il s’agit là d’une petite plaisanterie historique de ce grand architecte et restaurateur.

La cloche:

La grande cloche dont parle François Villon dans son Grant Testament, daté de 1461, avait été donné en 1400 à la cathédrale par Jean de Montaigu, frère de l'évêque de Paris, qui l'avait baptisé Jacqueline, du nom de sa femme Jacqueline de La Grange. Jacqueline fut refondue en 1686 par les maîtres fondeurs Chapelle, Gillot, Moreau et Florentin Le Guay, et reçut un nouveau baptême au nom de Louise-Marie-Thérèse, reine de France, femme de Louis XIV. Jacqueline ne pesait que quinze milliers (7,500 kilogrammes). Marie-Thérèse pèse un peu plus du double (16,000 kilogrammes ou 16 tonnes métriques). Le battant pèse à lui seul 485 kilogrammes. L'épaisseur de la cloche est de 28 cm ; le périmètre en est de 4 mètres. Une inscription latine, placée en relief, relate ses aventures et ses transformations. (source : paris-pittoresque.com)

La cloche "Emmanuel", située en haut des 422 marches de la Tour sud, pèse 13 tonnes, le clocheton à lui seul pesant 500 kilos. On raconte que quand elle fut refondue en 1631, les femmes jetèrent dans le métal fondu leur bijoux en or, donnant à la cloche son ton unique en F dièse.

(Source Wikipédia)

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9 juillet 2007

La Tour Montparnasse

La Tour Maine-Montparnasse, plus communément appelée Tour Montparnasse, est un immeuble de grande hauteur construit dans le sud-ouest de Paris, par les architectes Roger Saubot, Eugène Beaudouin, Urbain Cassan et Louis Hoym de Marien.

Classement de hauteur:

A sa construction, ce gratte-ciel était le plus haut immeuble de bureau d'Europe, et l'est resté pendant près de vingt ans, jusqu'à la construction de la Messeturm à Francfort en 1990.

En 2006, il demeure cependant le plus haut de France, même si la rénovation de la Tour Axa (225 mètres à terme), la construction de la Tour Generali (318 mètres) et la construction de la tour Unibail (la Tour Phare) devraient le dépasser d'ici quelques années.

Localisation:

La tour Montparnasse est implantée dans le quartier Necker, à l'est du 15e arrondissement, à la limite avec le 14e (plus précisément le quartier du Montparnasse dont elle tire son nom) et avec le 6e.

L'axe créé par la tour Montparnasse et la tour Eiffel débouche sur le quartier de la Défense, tout comme l'axe historique.

Elle s'insère dans le prolongement de l'axe créé par le palais de Chaillot, le Trocadéro, la tour Eiffel, le Champ-de-Mars et l'École militaire, en parallèle avec l'axe historique.

Elle dispose du Cedex 75 755, et son adresse postale officielle est le 33 avenue du Maine. Toutefois, elle est également encadrée par les rues du Départ et de l'Arrivée, le boulevard du Montparnasse et la place du 18 Juin 1940.

Elle est séparée de la gare Montparnasse par la place Raoul-Dautry.

Elle est desservie par de nombreuses lignes de bus, et par la station de métro Montparnasse - Bienvenüe, sur les lignes 4, 6, 12 et 13.

Historique:

  • Construction:

En 1934, l'ancienne gare Montparnasse apparaît mal adaptée au trafic. La ville de Paris envisage de réorganiser le quartier et de construire une nouvelle gare. Mais le projet, confié à Raoul Dautry (qui donnera son nom au parvis de la tour), rencontre de fortes oppositions et doit être mis en sommeil.

En 1956, à l'occasion de l'adoption du nouveau schéma directeur du plan de circulation de Paris, une société d'économie mixte est créée. Elle a pour mission de réaménager le quartier, ce qui nécessite de raser de nombreuses rues, souvent délabrées et insalubres. Le chantier occupe alors jusqu'à 8 hectares.

C'est en 1969 qu'est finalement prise la décision de déplacer la gare et de construire un centre commercial. Georges Pompidou, alors président de la République, souhaite doter la capitale d'infrastructures modernes. Et malgré une importante polémique, la construction de la tour peut démarrer.

La tour Montparnasse est bâtie entre 1969 et fin 1972 sur l'emplacement même de l'ancienne gare Montparnasse et inaugurée en 1973. Le chantier nécessite le déblaiement de 420 000 m3 de gravas. Les fondations de la tour sont constituées de 56 piliers en béton armé s'enfonçant à 70 mètres sous terre. Pour des raisons d'urbanisme, la tour doit être construite juste au-dessus d'une ligne de métro ; et pour éviter d'utiliser le même appui et de le fragiliser, les structures du métro sont protégées par un corsage en béton armé. D'autre part, de longues poutres horizontales sont placées afin de permettre de dégager l'espace nécessaire en sous-sol pour aménager les voies pour trains. Le bâtiment de la nouvelle gare est déplacé en face de la tour, un peu plus au sud.

  • Critique:

Après sa construction, la tour fut vivement critiquée. Ses détracteurs la trouvaient (et la trouvent toujours) dérangeante à cause de sa hauteur disproportionné par rapport au reste de la ville de Paris.

Ainsi ironise-t-on parfois quant au fait que son sommet offre la plus belle vue de Paris : c'est en effet le seul endroit où on ne la voit pas... (plagiant ainsi Tristan Bernard qui disait cela de la Tour Eiffel, dînant au restaurant de son premier étage).

En 1975, deux ans après la fin de la construction, la municipalité décida d'ailleurs d'interdire la construction d'immeubles de plus de sept étages.

Description:

  • Caractéristique:

La Tour Montparnasse mesure 210 mètres de haut, et sa base a la forme d'une amande de 50 × 32 mètres, avec une échancrure triangulaire à ses deux extrémités. Elle pèse 150 000 tonnes, compte 4 niveaux souterrains et 59 étages de 1 700 m2 en moyenne chacun, le tout surmonté d'une terrasse sur le toit, pour un total de 120 000 m2.

En plus de ses cinq monte-charges, le bâtiment compte 25 ascenseurs, chacun d'eux ne desservant qu'un groupe d'étages. Le plus rapide est celui qui relie sans escale le rez-de-chaussée au 56e étage, à une altitude de 196 mètres, en seulement 38 secondes (soit 5 mètres par seconde). Les derniers étages et la terrasse ne peuvent être atteints que par des escaliers.

La Tour Montparnasse se trouve en fait au sein d'un ensemble appelé EITMM, pour Ensemble immobilier Tour Maine-Montparnasse. Géré depuis le 16 juin 2005 par Icade (il s'agissait auparavant d'Adyal Cogetom), il représente en tout 300 000 m2, répartis entre environ 300 copropriétaires qui se partagent les 20 millions d'euros de charges annuelles. Il comprend un centre commercial, dont un grand magasin des Galeries Lafayette, ainsi que deux autres tours plus petites :

  • le bâtiment C : 12 étages. Souvent désigné par le sigle CIT (pour Centre international du textile) car, étant divisé en petites surfaces ouvertes sur les couloirs de circulation, il avait été pensé pour accueillir les show rooms et les vitrines de commerçants du textile ; mais ces derniers ont peu à peu quitté la tour à la fin des années 1970, et les surfaces d'exposition ont été remplacées en 1999 par des bureaux plus standards.

  • la Tour Express.

Les différents éléments de cet ensemble sont interdépendants, reliés entre eux en sous-sol.

Utilisation:

  • Tourisme:

Les seuls espaces ouverts au public sont la terrasse et le 56e étage. Ce dernier appartient à la société Montparnasse 56, qui gère également les visites. Entièrement rénové en 2005, il propose, en plus d'un panorama sur Paris au travers de larges baies vitrées, un espace d'exposition et des bornes interactives sur la ville et son histoire.

Le groupe Elior loue une partie de cet étage pour son restaurant gastronomique le Ciel de Paris. Un salon appelé Espace 56 est également disponible à la location pour l'organisation d'événements privés : séminaires, conférences, mariages, réceptions, etc. ; il sert aussi de boîte de nuit.

Il est souvent dit qu'à son sommet, des conditions météorologiques favorables permettent de voir jusqu'à 40 kilomètres de distance, et notamment d'apercevoir les avions décoller de l'aéroport d'Orly (situé à plus de 13,5 kilomètres à vol d'oiseau).

Quoiqu'il en soit, ces services font de la tour une attraction pour environ 600 000 visiteurs par an, dont une majorité d'étrangers (74 % en 2005, principalement des Européens), la plaçant parmi les quinze monuments parisiens les plus visités, et octroyant à la société Montparnasse 56 un chiffre d'affaires de 3,8 millions d'euros pour l'exercice 2005 et une fréquentation en hausse.

  • Politique:

François Mitterrand y a installé pendant un mois le quartier général de sa campagne pour l'élection présidentielle de 1974. Le RPR y a siégé à ses débuts, en 1976-1977.

  • L'hélisurface:

Les rambardes de la terrasse, qui protègent les visiteurs d'une chute, peuvent basculer à l'horizontale vers l'extérieur grâce à des vérins hydrauliques ; 120 secondes suffisent alors à transformer le toit en hélisurface temporaire.

La rumeur veut que des remises de rançon aient eu lieu par ce biais dans les années 1990. Plus récemment, en 2004, le groupe AZF, qui tentait d'extorquer des fonds à l'État français en menaçant de faire exploser des bombes sur le réseau ferré, a demandé que la rançon soit remise par hélicoptère. Ce dernier, un biplace civil à bord duquel les sacs contenant l'argent devaient être chargés de manière bien visible, devait décoller du sommet de la tour et rester quelques minutes à tourner au-dessus en guise de signal, avant de recevoir par téléphone les instructions permettant de savoir où livrer les sacs dans un rayon de 120 kilomètres aux alentours.

Les pilotes rappelèrent cependant que les vents violents qui soufflent à cette altitude empêcheraient le vol stationnaire. Le Ministère de l'Intérieur, qui utilisait les petites annonces du quotidien Libération pour communiquer avec le groupe, le fit donc savoir le 24 février en précisant (en langage codé) que « pour assurer réussite, l'oiseau (l'hélicoptère) doit s'envoler d'ailleurs ».

Suicides:

Les baies vitrées ne peuvent pas être ouvertes, et la terrasse est en retrait de plusieurs mètres par rapport au bord de la tour. Aussi faut-il accéder à la coursive du 58e étage pour avoir la possibilité de se jeter dans le vide du haut de la tour. Or elle n'est pas ouverte au public, et elle est protégée par d'importantes grilles de sécurité.

  • Le 8 mars 2007, vers 11:45, un homme de 27 ans, journaliste depuis trois ans à l'hebdomadaire La Vie, a pu y accéder grâce à sa carte de presse, en prétextant vouloir prendre des photos ; il a ensuite trompé la vigilance du pompier qui l'accompagnait.

  • Le 24 juin 2006, vers 11:20, un homme de 34 ans y est parvenu en escaladant les barrières.

  • Le 30 août 1991, un homme est également parvenu à escalader les barrières.

Décor de fictions:

  • Littérature:

En 2003 sort un roman de Frédéric Beigbeder intitulé Windows on the world.

Son action se déroule lors des attaques du 11 septembre 2001 qui ont détruit le World Trade Center, à l'époque le plus haut gratte-ciel new-yorkais, et relate en particulier les derniers moments des clients du Windows on the world, le restaurant éponyme qui se trouvait au sommet de la tour nord.

À cela se mêle un autre récit, dans lequel le narrateur prend un café au sommet de la tour Montparnasse un an après ces évènements, créant ainsi un parallèle ; l'auteur lui-même y serait d'ailleurs monté pour se mettre en situation.

  • Cinéma:

  • En 1974, Le Fantôme de la liberté, film de Luis Buñuel, met en scène un tueur fou caché dans la tour (alors en fin de construction) ; armé d'un fusil, il tire au hasard sur une dizaine de personnes dans la rue ou dans leur appartement.

  • En 1977, L'Imprécateur, film de Jean-Louis Bertucelli, met en scène une compagnie multinationale, Rosery & Mitchell, installée dans une Tour Montparnasse dont les fondations se fissurent.

  • En 2001, le film La Tour Montparnasse infernale met en scène deux laveurs de carreaux de la tour.

  • En 2006, le court-métrage consacré au 14e arrondissement dans Paris, je t'aime met en scène Carole, une touriste américaine qui visite (notamment) la Tour Montparnasse. On la voit bailler de manière ostentatoire dans l'ascenseur menant au toit (le réalisateur Alexander Payne révèle cependant dans une interview que la scène a en réalité été tournée dans un ascenseur d'un hôtel situé place Catalogne), avant d'admirer la vue sur Paris depuis la terrasse.

La cible:

  • D'attentats:

La tour a failli être touchée par un attentat d'Action directe en 1986. En effet, le groupe terroriste menaçait la Société le Nickel (SLN), qui exploite le nickel de Nouvelle-Calédonie. Or la SLN avait des bureaux au 52e étage de la tour.

Maxime Frérot, membre du groupe, avait donc dissimulé 11 kilogrammes de tolite dans le faux plafond des toilettes de ces bureaux, dans le but de les amorcer ultérieurement. Mais les policiers purent les découvrir à temps, grâce aux révélations qu'a faites Joëlle Crépet, l'une de ses complices, après avoir été arrêtée.

Selon un expert en explosifs du laboratoire central de la préfecture de police de Paris, l'explosion de cette charge aurait certes fait des dégâts, mais la structure de l'édifice aurait pu y résister, et il ne se serait pas effondré.

Le 13 novembre 2006, la tour a été victime d'une fausse alerte à la bombe ayant entraîné l'évacuation des quelques 3 000 personnes qui étaient alors présentes, et une inspection par des démineurs et des policiers cynophiles.

  • D'escaladeurs:

Alain Robert, le grimpeur urbain surnommé l'« homme araignée », l'a gravie à mains nues à trois reprises, la première datant du 17 janvier 1995, après une heure et vingt minutes d'efforts, et par un vent d'une vitesse supérieure à 100 kilomètres par heure. Le but se voulait humanitaire : il s'agissait d'attirer l'attention sur le sort des sans abris. Le journal de rue Le Réverbère était présent, vendant des exemplaires sur le parvis de la tour. La fondation Emmaüs de l'abbé Pierre devait également y participer, mais a reculé au dernier moment devant le caractère illégal de l'opération.

C'est le 22 septembre 2004 à 12:30 qu'il l'a escaladée le plus récemment, pour faire la promotion de son second livre L'homme-araignée qui sortait le lendemain. À l'issue de cette ascension, qui a duré cette fois moins de 45 minutes, il a été interpellé par la police avant d'être remis en liberté. La sécurité de la tour, qui avait refusé de lui accorder l'autorisation de l'escalader, a déposé une plainte pour « dégradations ».

(Source Wikipédia)

13 mai 2007

La "Pacific" 231 G 558

Historique:

De toutes les machines à vapeur de la S.N.C.F. préservées, on dénombre neuf machines de type "Pacific". Une Pacific a la configuration d'essieux suivante: 2 essieux porteurs à l'avant, 3 essieux moteurs et un essieu porteur à l'arrière.
Dans ce lot de prestigieuses machines de vitesse, qui assuraient dans les années "vingt" aux années "soixante" la traction des trains express et rapides, la 231 G 558 est l'une des seules à être en état de marche.
Construite en 1922 à Nantes par la société BATIGNOLLES - CHATILLON, elle fait partie d'une série de 283 unités numérotées sur le réseau de l'ETAT : 231 501 à 783.
En 1936, pour faire face aux problèmes de traction que posait l'arrivée de voitures à voyageurs entièrement métalliques, plus lourdes, le réseau de l'ETAT modifie 31 de ses Pacifics en transformant notamment la distribution. Ces machines sont transformée par les Ateliers de SOTTEVILLE QUATRE-MARES. Elles y sont munies d'une distribution à soupapes sur les cylindres Haute Pression (HP) et Basse Pression (BP), selon les principes appliqués aux locomotives de la Cie de Paris Orléans (PO) par André CHAPELON et mis en oeuvre par la société LENZ-DABEG. Elles sont alors répertoriées sous le type D.D (Double Dabeg) qui deviendra le type G à la création de la S.N.C.F. le 1er janvier 1938.
Affectée à différents dépôts, (THOUARS, CAEN, LE HAVRE et NANTES-BLOTTEREAU)  elle assure dans ses résidences successives des services de vitesse sur PARIS-BORDEAUX par CHARTRES, NIORT et SAINTES, PARIS-CHERBOURG, PARIS-LE HAVRE, et enfin NANTES-LE CROISIC où elle tracte son dernier train le 29 septembre 1968 avant d'être garée à ANGERS. Rallumée en 1969, elle est acheminée à DIEPPE où elle sert pendant quelques mois de chaudière fixe pour le réchauffage du fuel lourd des cars-ferries,
La S.N.C.F. tente en vain de la vendre en 1971. A l'initiative d'un chef de traction du dépôt de SOTTEVILLE, elle y revient en 1972 et après de longues tractations, elle est cédée au Franc symbolique à l'Amicale des Chefs de Traction du Réseau de l'Ouest de la S.N.C.F. le 4 novembre 1977. Elle est ensuite présentée froide dans différentes manifestations.

Principales caractéristiques:

Libellé

LOCOMOTIVE 231 G 558

Capacité TENDER 22 C 367
Poids en ordre de marche en Tonnes 104 60
Longueur en mètres 13,665 8,65
Vitesse en service à la S.N.C.F. 130 Km/h Charbon 12 tonnes
Vitesse: actuellement limitée  100 Km/h Eau 22 m3
Consommation de charbon en tonnes au 100 KM 1,5 à 2
Consommation d'eau en M3 au 100 KM 10 à 15
Puissance en CV 2500

23 avril 2007

Race de vache (La "Normande")

Description:

La Normande se reconnaît d'abord par sa robe tricolore, panachée de blond, marron-fauve et blanc (eh non, la vache typique de Normandie n'est pas noire et blanche, n'en déplaise aux illustrateurs d'étiquettes de boîtes de camembert de Normandie !) À propos de camembert, la Normande se distingue de toutes les autres vaches laitières françaises par son lait très riche en protéines, grâce auquel le camembert est devenu un des fromages (LE fromage ?) le plus connu au monde. D'ailleurs, s'il fallait trouver à la Normandie un animal comme emblème, pas un Français n'hésiterait : ce serait la vache !
Le regard doux de la Normande est accentué par des cils blancs systématiquement mis en valeur par des tâches marrons autour des yeux (ses « lunettes »). Ses autres caractéristiques sont sa grande taille, avec 1,40 en moyenne au garrot, son physique robuste (poitrail et hanches larges, museau « coup de poing »), et la taille de sa mamelle. Ses muqueuses sont le plus souvent de couleur foncée. Ses cornes sont blanches, courtes, et recourbées vers l'avant. D'une manière générale, cette vache laitière est très appréciée des éleveurs pour sa rusticité, et notamment sa facilité de vêlage. Son poids se situe entre 700 et 800 kg (autour de 1.650 livres).

Géographie:

Elle est, avec la Holstein et la Montbéliarde, dans le peloton de tête du Tour de France des vaches laitières : à la 2ème place, elle représente à elle seule 25 % du cheptel français, soit environ 1,2 million de têtes, et est présente dans plus de 40 départements français. En plus de sa production record (environ 6.000 kg par an), elle donne de beaux veaux et est appréciée pour sa viande. Toutes ses qualités expliquent l'intérêt de nombreux pays pour la belle Normande. En particulier l'Espagne et Madagascar, mais aussi l'Amérique du Sud, qui a adopté depuis plus de cent ans cette vache, où l'on en dénombre plusieurs millions (notamment en Colombie, au Brésil et au Vénézuela). Elle serait même en train de s'installer au pays du Soleil Levant. En Amérique du Nord, la Normande est élevée depuis 1974 pour sa viande et ses veaux dont elle s'occupe très bien, alors que la production de lait a été confiée à la Holstein. La Normande y est également appréciée pour sa bonne résistance au froid.

Historique:

Certains affirment que la Normande descendrait tout droit d'une race amenée par les Vikings aux IXème et Xème siècles. Selon des spécialistes plus sérieux, il n'en serait rien ... La Normande a d'abord été connue sous le nom de Cotentine avant d'être croisée avec des taureaux venus d'Angleterre. Ses effectifs ont été très durement atteints par la deuxième guerre mondiale, les troupes allemandes ayant, devant l'avancée des troupes des Alliés, laissé des fermes et des champs vides de ressources alimentaires. En 1946, elle fut la première vache à être artificiellement inséminée. Si elle figure aujourd'hui encore en très bonne place dans les prairies françaises – la Holstein a bien failli la supplanter au milieu des années 1960 – , elle le doit avant tout à sa robustesse et aux excellentes qualités protéiques de son lait, garantes de la « bonne santé » du beurre et des fromages français, ainsi que ses qualités de bonne vache à viande.

12 avril 2007

Le collège des Ormeaux Saint-Dominique

        . En 1847 les Soeurs Ursulines du Havre rachètent sur la commune  d'Ingouville, une propriété (plus étendue qu'actuellement) afin d'accueillir de nombreuses  élèves. Dès cette date des travaux ont été entrepris pour le bien être des pensionnaires : réfectoires, salles d'études, dortoirs... mais aussi, construction en 1897 de la chapelle  actuelle de style néo-gothique.

        . En 1888, des religieuses Dominicaines arrivent de Bar Le Duc pour implanter une nouvelle communauté au Havre et ouvrir une école à Sainte-Adresse dans la propriété de la Roseraie. Le Pensionnat Saint-Dominique voit le jour et fait sa première rentrée avec une seule élève !!

        . En 1903, les soeurs Dominicaines sont obligées de revenir à l'état Laïque et se réfugient avec leurs élèves impasse Saint-Michel.

       . En 1905, la séparation s'effectue entre l'église et l'état: les Ursulines quittent l'enseignement.

        . En 1906, les dominicains rachètent alors une partie de la     propriété des Ursulines (le collège actuel) : le pensionnat Saint-Dominique devient le PJA, (le pensionnat Jeanne d'Arc) accueillant les jeunes filles du jardin d'enfants au baccalauréat.

        . Durant la première guerre mondiale, le P.JA. abrite dans ses locaux "l'hôpital Victoria", les cours sont alors assurés dans les salles sous la chapelle. Pendant la seconde guerre, les élèves et les Soeurs se réfugient à Croixmare et à Motteville.

        . En 1947, le pensionnat compte 432 élèves.

        . En 1950, une école de jardinière d'enfants est créée  et deviendra plus tard l'Institut de Formation des Éducateurs de Normandie (I.F.E.N).

        . Suite à la loi Debré, le P.J.A. signe en 1960, un contrat d'association avec l'état.

        . En 1968, les structures de l'enseignement catholique du Havre sont profondément modifiées: les élèves du second cycle intègrent l'Institution Saint-Joseph, tandis que celles du primaire partent pour Saint Roch; quant à l'école de l'Assomption, elle envoie ses élèves de collège ainsi que certains de ses professeurs... Le P.JA. devient le Collège des Ormeaux avec 474 élèves.

        . En 1969, l'Internat ferme ce qui permet de réaliser une salle d'étude et des salles de classes.

       . En 1978, la mixité entre progressivement en vigueur (492 élèves en 78-79).

        . En 1981, il y a une création de nouvelles classes par rapport au nombre d'élèves croissant. La communauté des Soeurs qui logeait alors dans les locaux de l'établissement, depuis toujours, part s'installer sur la paroisse Sainte Cécile.

        . En 1984, l'effectif du lycée arrive à 616 élèves.

        . En 1987, de nouvelles salles sont construites dans la cour du bas ainsi que le C.D.I. dans le cloître de la chapelle. 

        . En septembre 1992, la direction jusqu'alors assurée par une Soeur est confiée à un laïc mais le collège reste sous tutelle dominicaine et compte 618 élèves.

        . En 1997, une nouvelle aumônerie est réalisée près de la chapelle.

        . Les façades et les salles de classes sont progressivement rénovées.

        . Une nouvelle entrée rue Ferdinand Brunetière et une salle polyvalente sous la chapelle sont mises en service en 1998.

        . En 1999, des préaux sont aménagés dans les cours.

        . Le collège acquière également le gymnase Saint-Thomas ce qui permet aux élèves de pratiquer le sport dans de bonnes conditions.

        . Depuis 2001, mise en place de 4 pôles informatiques (dont le CDI et une salle multimédia avec accès Internet ADSL).

        - Depuis septembre 2005, 650 élèves accueillis par plus de 55 professeurs sont répartis dans 25 classes.

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2 avril 2007

Stade de France

Histoire:

Le 2 juillet 1992 la Fédération internationale de football association (FIFA) choisit la France pour organiser la Coupe du monde de football de 1998. En contrepartie, la France s'engage à construire un stade d'une capacité de 80 000 places, assises et couvertes. Il y a plus de 70 ans que l’Etat n’avait pas construit de Stade (Stade olympique Yves-du-Manoir à Colombes pour les Jeux Olympiques d'été de 1924), laissant les villes opérer seules dans le domaine.

Seul l’Etat pouvait conduire un investissement de cette envergure. La Concession est la meilleur réponse à l’importance du coût. Le principe, inédit pour la construction d’un équipement sportif, est le suivant : le concessionnaire prend à sa charge la construction et l'exploitation du stade, et obtient en échange de l'Etat une concession de 30 ans et une participation financière à son investissement. Ce principe, envisagé dès 1988, a eu des conséquences importantes sur le choix du site (qui devait être bien desservi et proche de Paris) et sur la polyvalence du programme (compétitions de haut niveau en football, rugby et athlétisme, spectacles et manifestations de grande envergure). Après le choix des constructeurs et la signature du permis de construire (le 30 avril 1995), il ne restait plus que 31 mois pour bâtir le Stade.

Le chantier a commencé le 2 mai 1995. La construction du Stade de France a fait appel à la fois à des techniques de travaux publics (structures des gradins, hanbans et ancrage du toit) et de bâtiment (locaux intérieurs, surfaces habitables sous les gradins, façades vitrées). L’une des caractéristique de ce chantier fut sa rapidité d’exécution. 40 000 plans ont été nécessaires. Les 800 000 m3 de terrassement ont été effectués en 5 mois et les 180 000 m3 de béton coulés en un an. Les aménagements techniques, la pose du toit, l’installation de la tribune mobile de 25 000 places se sont également effectués en un an.

Le stade fut inauguré le 28 janvier 1998 lors du match de football France - Espagne.

Le coût:

Le coût total de réalisation du Stade de France est de 396 millions € HT dont 290 millions € HT de travaux répartis en :

  • 122 millions € de gros oeuvre,

  • 45 millions € de toiture,

  • 122 millions € de corps d'états secondaires (équipements, éclairage, ventilation, sonorisation, habillage, sièges, pelouse, etc.)

Moyens d'accès:

Bien que situé au carrefour des autoroutes A1 et A86, il est très déconseillé de s'y rendre en voiture, sauf lorsqu'on dispose d'un parking réservé.

En effet, le stade a été construit volontairement avec un nombre de places de stationnement très réduit, et il est plus que conseillé de s'y rendre en transports en commun :

  • RER B, par la station La Plaine - Stade de France

  • RER D, par la station de Stade de France - Saint-Denis

  • Ligne 13 du métro, par la station Saint-Denis - Porte de Paris

Les jours de grands matchs, des navettes fluviales sont assurées par le Canal Saint-Denis

Architecture et aménagement du territoire:

Cette construction a eu également pour objectif de faire connaître et de développer la zone de la Plaine Saint-Denis, une ancienne friche industrielle en cours de rénovation : nouveaux quartiers résidentiels, nouvelles activités tertiaires. Le Stade de France permet de donner un visage attractif à l'adresse des entreprises. Cette zone bénéficie de la bonne desserte du stade : 2 gares RER (lignes B et D), une station de métro, des correspondances de bus avec le nord, l'ouest et le centre de Paris, un carrefour autoroutier avec des accès à l'A1 et à l'A86.

Conçu avec le concours d'un logiciel de simulation de foule, le Stade de France permet une évacuation pratiquement sans cohue comparée à celle de stades pourtant plus petits que lui.

L'équipe des architectes l'ayant conçu est composée de Michel Macary, Aymeric Zublena, Michel Régembal et Claude Costantini (association des agences SCAU et C.R. Architecture). La gestion en est confié depuis le début à un consortium comprenant les groupes ayant participé a sa construction : Bouygues, GTM, une filiale de Vinci et STF.

L'intérieur du Stade:

Les vestiaires

Le Stade de France offre aux sportifs les meilleures conditions d’accueil jamais réunies en France. Toutes les installations, qui leur sont réservées, sont situées au niveau de la pelouse, à l’ouest, et sont directement accessibles par les bus des joueurs. Elles comprennent des locaux d’accueil et de contrôle, deux vestiaires de 1 200 m² chacun (foot et rugby), un vestiaire d’athlétisme de 400 m², deux vestiaires d’arbitres, deux chambres d’appel, deux salles d’échauffement, des bureaux pour les délégués, des locaux pour le jury, une infirmerie, des salles de contrôle antidopage.. Des espaces sont également spécialement conçus pour les artistes : des loges et salons, une salle de répétition pour les musiciens, les chœurs, les figurants, une salle de stockage pour les costumes, un espace détente, des locaux pour les décors et instruments...

Les tribunes

Le Stade de France est le plus grand stade modulable du monde. Il s’articule autour de trois tribunes.

La tribune basse est une tribune mobile de 25 000 places. On y accède par le niveau 1. Elle peut reculer de 15 mètres pour laisser apparaître la totalité de la piste d'athlétisme et les sautoirs. Elle conserve alors 22 000 places. Le déplacement dure 80 heures, mobilise 40 personnes 20h/24h, et s'effectue par dix éléments distincts de 700 tonnes chacun.

L’accès à la tribune intermédiaire se fait grâce à 22 passerelles et permet de se retrouver au niveau 3 où se concentrent les restaurants, les espaces d’animation, les boutiques et le poste central de sécurité.

18 escaliers monumentaux conduisent les spectateurs à la tribune supérieure qui se situe au niveau 6.

L'évacuation des 80 000 spectateurs sur le parvis s’effectue en moins de 15 minutes.

La pelouse

Situé à 11 mètres au-dessous du parvis, le terrain de jeux a une superficie de 9 000 m² pour une surface engazonnée de 11 000 m². Près d'un milliard de graines ont été semées pour engendrer la première pelouse, en 1997. Aujourd’hui, la pelouse est livrée en rouleaux de 1,20 m x 8 m. Le changement de la pelouse demande 3 jours de préparation et 5 jours de pose. Le changement s’effectue plusieurs fois par an, en fonction de la programmation du Stade.

Les écrans géants

Dans le cadre de sa politique de renouvellement de ses infrastructures, le Stade de France s'est doté de 2 nouveaux écrans géants en septembre 2006. D'une surface de 196 m2 chacun, ces écrans sont les plus grands installés dans un stade en Europe. Les nouveaux écrans ont une surface supérieure de 58 % aux anciens écrans géants installés au Stade de France en 1998. Véritables concentrés de technologie, les nouveaux écrans géants sont composés chacun de 4 423 680 LEDS (Diodes Electro-Luminescentes) autonomes pour un rendu des images plus fluide, plus rapide, et surtout plus lumineux ! Quelle que soit sa position dans le Stade, chaque spectateur aura une vision parfaite des images… L'image est d'une qualité et d'une netteté exceptionnelle, d'un niveau de réalisme jamais atteint dans une enceinte sportive.

Événements:

  • Coupe du monde de football de 1998: juin-juillet 1998

  • Coupe du monde de rugby à XV 2007: septembre-octobre 2007

  • Finale de la Ligue des Champions de l'UEFA: 2000 et 2006

  • Championnats du monde d'athlétisme 2003: 23-31 août 2003

  • Race of Champions: 6 décembre 2004

  • Race of Champions: 3 décembre 2005

  • Race of Champions: 16 décembre 2006

  • Concert U2: 9-10 juillet 2005

  • Concert Rolling Stones: 28 juillet 2006

Matchs mémorables:

  • 12 juillet 1998 : France France - Brésil : 3-0 
    • Finale de la Coupe du Monde 1998 
    • 75 000 spectateurs
  • 24 mai 2000 :  Real Madrid -  Valence CF : 3-0 
    • Finale de la Champions League 1999-2000
    • 70 000 spectateurs
  • 12 mars 2006 : France France - Angleterre : 31-6 
    • Match du Tournoi des Six Nations 
    • 80 009 spectateurs : Record officiel
  • 29 avril 2006 :  Paris SG -  Olympique de Marseille : 2-1 
    • Finale de la Coupe de France de football 2005-2006 
    • 79 000 spectateurs 
  • 17 mai 2006 :  FC Barcelone -  Arsenal : 2-1 
    • Finale de la Champions League 2005-2006 
    • 77 500 spectateurs
  • 27 janvier 2007: Stade français - Stade toulousain : 22-20
    • Match national du top 14 de rugby
      • 79 782 spectateurs : record officiel pour un match national

(Source Wikipédia)

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